Gustave
Loiseau est né à Paris en 1865. Elevé
à Paris et à Pontoise par des parents propriétaires
d'une boucherie. Loiseau a été apprenti chez un décorateur,
ami de la famille. Après avoir subi une attaque de
la typhoïde qui faillit le tuer, il a expliqué à ses
parents ses aspirations à devenir artiste.
Ses
parents, se rendant compte qu'il était peu probable
que leur fils change d'avis, ont rapidement vendu
leur commerce, et se sont retirés à Pontoise. En 1887,
quand un héritage de sa grand-mère lui permet de se
concentrer sur la peinture, il s'inscrit à l'École
des arts décoratifs où il étudie le dessin vivant.
Loiseau
s'établit à Montmartre
en 1887, rue Myrrha, puis à La Maison du Trappeur
rue
Ravignan. Gustave Loiseau a été l'un des premiers
artistes à occuper cette maison, qui deviendra plus
tard de renommée internationale sous le nom de "Bateau-Lavoir",
où Picasso vécut et travailla au début de sa carrière.
Un
an plus tard, Loiseau quitte l'école après une dispute
avec son professeur. Il invite ensuite le peintre
paysagiste Fernand Just Quignon (1854-1941) à lui
enseigner la peinture. Bien que Loiseau ait trouvé
la peinture de Quignon lumineuse, aérée, séduisante,
il est déçu par son approche et ses méthodes.
Il
a estimé que le processus de peinture de Quignon,
dans son atelier, à partir de croquis, produisait
des œuvres manquant de spontanéité, de fraîcheur et
d'intensité. Loiseau, attaché à la prise
sur le vif, en plein air, a trouvé inconcevable qu'une
toile ne soit pas peinte directement à partir du sujet.
L'artiste
se rendit à Pont-Aven pour la première fois en mai
1890, prenant une chambre dans la pension la moins
chère du village, l'auberge de Marie-Jeanne Gloanec.
C'est à la Pension Gloanec que Loiseau rencontre les
artistes Maxime Maufra et Henry Moret (1856-1913).
Lui et Maufra sont rapidement devenus amis.
Partageant une vision artistique très similaire, Loiseau
était cependant dès le départ naturellement plus enclin
à l'impressionnisme que Maufra. Sous l'influence de
la période bretonne de Gauguin incluant synthétisme
et cloisonnisme.
Loiseau
a commenté que "dans de nombreux cas, la juxtaposition
de taches de couleur à la manière divisionniste donne
une interprétation précise et puissante des effets
de la lumière." Après avoir expérimenté le pointillisme,
l'artiste a adopté sa propre approche du post-impressionnisme,
peignant des paysages directement à partir de la nature.
Lors
de son retour à Paris après avoir passé l'été 1894
en Bretagne, Loiseau contacte Paul Durand-Ruel, le
prestigieux marchand d'art de Paris, qui représentait
Claude Monet et était le principal marchand d'art
des impressionnistes. Durand-Ruel a commencé à gérer
le travail de Loiseau en 1894. L'artiste s'orienta
vers le Post-Impressionnisme en 1895, influencé par
Pissarro, puis par le divisionnisme de Seurat.
S'il
conserva du cloisonnisme une construction presque
géométrique de ses peintures, il a apporté dans le
Post-Impressionnisme une touche plus souple, croisée
en treillis, qui fait sa singularité.
Grand
voyageur, ses peintures en tirent une marque de diversité.
Pourtant, il reste surtout l'interprète des vues de
Paris,
des bords de Seine, des falaises de Dieppe
et de la vallée de la Dordogne.
Loiseau
découvre Pont-Aven en 1890. Il y est ensuite
régulièrement revenu, y rencontra Paul Gauguin, mais
ne se laissa pas séduire par le synthétisme, construisant
ses paysages de façon géométrique. Gustave Loiseau
capte les variations de l’air et de l’eau comme ses
amis de la pension Gloanec, Maxime Maufra et Henry
Moret.
Au
printemps 1895, Loiseau s'installe à Moret-sur-Loing
et commence à peindre les collines et les rivières
de la région. À partir de ce moment, il sera l'un
des interprètes les plus sincères du paysage français.
Il
a voyagé à travers la Normandie, la Bretagne et la
Dordogne en été, de retour en Île-de-France chaque
hiver. À partir de ses peintures, il est possible
de suivre ses mouvements. Il peint de nombreuses œuvres
à Pontoise,
où il vit chaque hiver.
En
1904, il y avait un beau studio construit dans son
jardin, et beaucoup de ses toiles sont des vues de
son atelier. Après 1899, il peint également fréquemment
à Saint-Cyr-du-Vaudreuil sur les bords de l'Eure,
où il réalise une impressionnante série de peupliers,
rappelant les œuvres de Monet.
Loiseau a passé du temps dans les vallées fluviales
de l'Eure, de la Seine, de l'Yonne, et en Normandie.
Il
peint à Dieppe, Fécamp, et Etretat.
Loiseau est également retourné fidèlement presque
chaque année en Bretagne.
Il visite Saint-Herbot et Le Huelgoat en 1903, Cap
Fréhel en 1905 et 1906 et Douarnenez-Tréboul
en 1913.
Sa
technique changé au cours des années 1910 connu sous le
nom de "en treillis", "touche croisée" ou hachurage croisé,
qui a donné à ses œuvres une qualité, désormais reconnue
comme sa spécialité. Vers la fin de sa vie, tout en conservant
son atelier sur le quai du Pothuis à Pontoise, Loiseau
prend un autre studio sur le quai d'Anjou à Paris, où
il peint des vues de la ville depuis la fenêtre de son
atelier comme il l'avait fait à Pont-Aven. Loiseau est
décédé à Paris, en 1935. Les tableaux de Loiseau, révélant
sa passion pour les saisons du début du printemps aux
récoltes plus tard à l'automne, dépeignent souvent la
même scène au fil du temps. Des séries de ce genre, qui
comprennent de nombreux types de paysages différents,
rappellent Claude Monet.
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